Le Ramadan et la tolérance religieuse en Thaïlande
Le maire d'Ayutthaya, Samseng Sepakusonkul, ainsi qu'un groupe de moines bouddhistes et le conseil exécutif, ont rencontré des chefs religieux musulmans, Pradit Ratanakumol, chef du Comité islamique de la province, ainsi que des représentants des mosquées.
Lors de cette cérémonie, du pain, des dattes et des aides financières ont été offerts à 28 mosquées, afin que les musulmans puissent en bénéficier lors des cérémonies d'iftar.
Lors de cette cérémonie, le maire d'Ayutthaya, faisant référence au mois sacré du Ramadan et au jeûne des musulmans, a déclaré : « Les musulmans de la région constituent une partie importante de notre société, et je suis avec vous aujourd'hui, en tant que représentant de la Communauté bouddhiste ».
Le Premier ministre de Thaïlande qui était l’hôte de cette cérémonie d'Iftar, a déclaré : « Cette cérémonie montre les relations pacifiques qui existent entre les adeptes des différentes religions de la région, et leur volonté de se respecter et de s'entraider ».
Une communauté musulmane dans le passé, a émergé à Ayutthaya, composée de commerçants et d'immigrants qui construisirent des mosquées et des centres islamiques à l’intérieur de la ville. Bien qu’ils soient une minorité, les musulmans étaient généralement autorisés à pratiquer librement leur religion.
Ayutthaya a été confrontée à de nombreux défis, notamment des conflits avec les pays voisins et les puissances coloniales européennes. En 1767, la ville fut pillée et détruite par l’armée birmane, entraînant l’effondrement du royaume d’Ayutthaya. Après la chute d'Ayutthaya, la capitale fut déplacée à Thonburi et plus tard à Bangkok, où fut établi le royaume moderne de Thaïlande.
Cependant, l'importance historique d'Ayutthaya et son rôle dans la formation du paysage culturel et religieux de la Thaïlande, y compris ses relations avec l'Islam, font partie intégrante du patrimoine national.
