Fin en Guinée d'un atelier de formation sur l'importance de l'unité religieuse
Dans l’optique de ressortir: «l’importance d’une unité religieuse sur les sujets controversés», comme l’indique le thème, le secrétariat général des Affaires religieuses à travers le direction générale du centre islamique de Guinée.
À la fin de ces deux jours d’échanges dirigés par le ministre secrétaire général des Affaires religieuses, trois enseignants ont partagé leur savoir pour une cohabitation sûre.
« Dire ça c’est la mosquée des Sunnas et autre, non ça ne se doit pas. Aucun musulman au monde ne peut pratiquer la religion sans Sunna donc tout le monde pratique la Sunna et le prophète Mohammed (PSL). L’essentiel de la religion c’est alkhurhane Wha ha sunna.
L’essentiel de cet atelier est un moyen de signifier que le Coran n’est pas de se bagarrer, se bousculer, c’est plutôt un moyen de se donner la main, de se comprendre et d’expliquer aux gens que les musulmans ne doivent pas être en porte-à-faux avec le Livre Saint qui est le Coran.
Vous comprendrez que cet atelier c’est non seulement pour maintenir la paix entre musulmans mais également entre chrétiens puisque nous secrétariat des affaires religieuses on est là pour tout le monde, tout ce qui concerne la religion», a confié Elhadj Mohamed Jaffar Souaré, conseiller chargé des Affaires islamiques au secrétariat général des Affaires religieuses.
Prenant part à cet atelier d’échange, ibrahima Alhassane Camara en sort satisfait.
« En deux jours, nous avons beaucoup appris sur la cohabitation entre notre religion qui est l’islam et l’acceptation des autres communautés religieuses afin de maintenir la paix et la cohésion sociale chez nous en Guinée.
Même entre nous religion, il y a les grands savants et enseignants tels que les Chérif, Malick et autres qui avaient les manières différentes de faire certains mais que nous, nous pouvons soigner pour une meilleure pratique. Pour cela, nous avons échangé avec trois grands enseignants dont professeur Abass Camara, Dr Abdallah Diallo et Cheick Conté desquels nous avons beaucoup appris».
Mme Camara Henriette Mara, représente de l’Eglise catholique à cet événement, exprime un sentiment de satisfaction. Elle estime que c’est un problème résolu d’avance.
« Le thème m’a sérieusement marqué parce que quand on parle de sujets controversés, c’est une façon de neutraliser le conflit avant que ça ne naisse. C’est un thème qui tue lés problèmes dans l’œuf avant que ça ne naisse. Si le message est bien véhiculé, par les imams invités dans les communes et jusqu’aux petites mosquées des familles, que les imams véhiculent très bien les messages selon le ministre et les debatteurs, jamais ça ne va pas éclater entre chrétiens et musulmans»
Loin, elle se porte garant de véhiculer ce message auprès de tous les responsables de sa communauté.
« Dieu fait bien que je suis une responsable de l’Eglise catholique, je vais véhiculer ce message et tenir des réunions à ce sujet, même mon prêtre en sera informé. Je demanderai même audience chez l’Archevêque pour l’informer de ce thème parce que c’est très important que chacun joue son rôle puisqu’il a dit chrétiens et musulmans de jouer le même rôle », a-t-elle répondu à la fin de cette rencontre religieuse.
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